Tango.
Chaque jour de mon existence
Est pareil à des pas de danse
Dans la frénésie d’un tango
Dont il faut suivre le tempo
Comme en équilibre sur un fil
Risquant ma vie à face ou pile,
Paupières closes, au-dessus du vide :
Face je sors de ma chrysalide
Et pile je tue le papillon
Sur le son d’un bandonéon.
Si j’ai choisi de vivre libre
C’est pour oublier qui je suis,
Pour fuir la tristesse qui me suit,
Amie fidèle… Et nuisible.
Mais le tango se danse à deux,
Corps contre corps, yeux dans les yeux,
Et si je tombe, tu seras là
Pour me rattraper dans tes bras.
Tous les défis que je me lance
Sont un écho à ta confiance.
Pas besoin d’être à Buenos-Aires
Pour voir s’envoler dans les airs
Les couleurs vives des papillons
Par delà celles des lampions.
Arrêter de se battre pour survivre
Car nous ne sommes pas à la dérive.
Mais des rescapés sur une rive
Où la nuit est belle… Et paisible.
(Writing and digital painting : CB)
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